Jour 75 – Marie, Mère de l’Église
Depuis 2018, à la demande du Pape François, l’Église nous invite à entreprendre cette nouvelle étape de l’année liturgique sous le regard et avec la présence maternelle de la Vierge Marie, Mère de l’Église.
Depuis 2018, à la demande du Pape François, l’Église nous invite à entreprendre cette nouvelle étape de l’année liturgique sous le regard et avec la présence maternelle de la Vierge Marie, Mère de l’Église.
La fête de la Pentecôte « tombe » cette année un 31 mai, date retenue d’ordinaire pour la fête de la Visitation. Avant de clôturer, demain, notre temps de préparation à la venue de l’Esprit par l’approfondissement de ses dons, nous vous livrons aujourd’hui – tardivement, en raison de quelques problèmes d’organisation dont nous sommes vraiment désolés – une méditation du Pape François sur le Mystère de la Visitation.
Si nous prenons le temps d’affiner cette semaine les différentes facettes de cette troisième Personne de la Trinité, c’est pour apprendre à mieux la connaître, car Elle sera bientôt notre meilleure compagne. Vivre de l’Esprit du Père et du Fils est vraiment notre destinée, ne l’oublions pas ! Demandons aujourd’hui l’Esprit de connaissance.
Le don de force nous libère de la peur. C’est lui qui ouvre les portes du Cénacle à la Pentecôte et envoie les apôtres. Il lève en nous les freins de nos timidités ou simplement de nos manques de courage et d’envie. Mais c’est au service de l’amour et de l’annonce de l’Évangile, pas pour faire de nous des super-héros !
Entre l’Ascension et la Pentecôte, l’Église a toujours prié l’Esprit Saint en lui demandant d’envoyer ses dons, parmi lesquels celui de Sagesse.
Du cœur de la méditation des Mystères joyeux (hier : la Nativité), laissons-nous atteindre par ce Mystère de l’Ascension, glorieux entre tous, et accueillons-le dans ce qu’il nous dit : l’Espérance du Ciel.
Méditer sur Noël en mai ne va pas de soi, même si l’on comprend que faire advenir le Christ dans nos vies est l’affaire de tous le jours. L’esprit de pauvreté nous parle sans doute davantage en cette période de récession, quand est dans l’air l’idée de décroissance, chère aux milieux écologistes ou simplement à certains sages. Est-ce ça, l’esprit de pauvreté, vouloir se contenter de peu, choisir de vivre sobrement, dans une pauvreté volontaire ?
Nous avons pris l’habitude, le samedi, de nous tourner plus spécialement vers Marie, ainsi que le suggère l’Église depuis le VIIIè siècle, déjà. En ce mois de mai, nous lui tenons la main chaque jour, sur un chemin pas toujours droit, mais que nous espérons porteur. Aujourd’hui, demandons-lui de nous souffler les mots de notre prière.
La Transfiguration est le Mystère lumineux par excellence. La gloire de la divinité envahit Jésus tout entier, tandis que le Père le donne à reconnaître aux apôtres pour qu’ils l’écoutent et se préparent à vivre avec Lui le moment douloureux de la Passion, afin de parvenir avec Lui à la joie de la Résurrection et à une vie transfigurée par l’Esprit Saint.
Une ville ou un village, anonyme; ce pourrait être le nôtre ou bien le vôtre… Croire en l’Évangile ne va pas de soi, car l’annonce peut être engloutie dans les profondeurs de nos peurs, de nos égoïsmes, de nos haines et de nos torpeurs …